Nouvelle exposition : Jonathan Abbou, Photographe

ChouetteL’Espace Culturel Gingko’Art de Pontoise présente: « Des Fictions Urbaines à Olympia », la rétrospective du photographe Jonathan Abbou , se définit comme l’un des évènements majeur de la saison 2013.

« Dans le mouvement ancestral de la jouissance des chairs naufragées, elles boiront souvent la tasse… ! ».

Cette rétrospective intitulée, « Des Fictions Urbaines à Olympia », présente aux cimaises plus de soixante-dix œuvres, autour des extraits  choisis par l’artiste et se déroulera du vendredi premier mars au mercredi premier mai 2013.Abbou-autoportrait

Flash back sur la carrière d’un alchimiste…L’homme de Montreuil déambule quasi hypnotique dans l’espace Gingko’Art.

Une errance, une transe photographique autour des passions humaines.

L’artiste nous aborde sur la discordance entre la réalité et le jeu des apparences. De temps à autre Jonathan voit clair, les écorchures sont bien sincères, la gélatine livre alors ses mystères ; lui y voit la mort griffer l’émulsion, comme pour empêcher ces filles, ses modèles,  de devenir immortelles. Effacer pour ne plus voir, recomposer l’espace et le mouvement. Réalité d’un temps qui est le sien : inventer, le maximalisme ; chercher des harmonies, peut être des réponses au déséquilibre de l’équilibre statique dont est prisonnière la photographie.

Du photographe à son modèle

« Il n’est qu’un rebond, à leurs refoulements fantasmatiques et la lumière les révèlent. Dans son œil unique. Elles revoient les stigmates de leurs vices, ricanent tantôt du frou-frou caoutchouc, tantôt de ces choses intimes que l’on tait. Souvent passives, lascives elles se laisseront choir, et, débordantes en spasmes dégraferont leurs dentelles, dérive en accord communs. Le capitaine se tait, l’eau aborde la proue.

Mariées, elles se voudront espiègles, salopes, elles se voudront nonnes. La lumière de ces instants vécus se cristallise dans la boite noire, et vient trahir leurs sensations du présent. L’image les trompera autant que leur envie démesurée d’être aveugles, simplement joueurs. Les odeurs, elles authentiques, ne seront pas emportées. Les résilles de leurs bas deviennent les filets de son insouciance.

Ensemble, masqués, blottis dans la faille des délices immoraux, devant leurs réticences, il les rassure en parlant de la nature, sans cesser d’activer le feu. La verve sensuelle lui donne de bonnes lumières. Dans le mouvement ancestral de la jouissance des chairs, naufragées, elles boiront souvent la tasse, lui sait déjà que la photographie est une tromperie de l’oeil… ».

1991-1996.

Remontant le Canal du Salut, par-delà les portes désertées de la perception, la Nouvelle Eve s’abandonne sur les rives de ses péchés anciens, rendue à la nature dont elle fait son alcôve. Le désir aiguisé par les fruits jadis défendus, elle cède, en-toute connaissance de cause aux tentations de son imaginaire reptilien et de la main autolâtre. Glissant avec délice jusqu’à la chute, elle revient couronnée d’étoiles parme les hommes, laissant dans son sillage un parfum de Paradis Perdu.

Cette période toulousaine correspond à mon apprentissage de la photo, ainsi qu’a un tâtonnement de mes aspirations vers tels ou tel période de la culture artistique.En fait c’est une période ou je cherchais une expression qui se voulait personnel tout en ayant de réelles influences de l’ambiance et émulation artistique régnant sur place.En effet parmi les nombreux « tenant la place », une grande majorité travaillait le média même ; film, papier, virage etc. La photographie se voulait plasticienne.le support servant de moyen d’expression. question culture, j’étais particulièrement attiré par les formes du néo-classicisme à la française (Jean Auguste-Dominique Ingres -1780/1867).l’on y trouve dans mon travail l’attachement qu’a pu avoir Ingres pour les textures de vêtements et des étoffes, ainsi que son amour pour les courbes et les drapés réalistes. Les œuvres maitresses pour moi, son « la grande odalisque » ainsi que « le bain turc ». A l’intérieur de mes aspirations artistiques vient se joindre un amour pour les irrégularités emprunté à l’époque Baroque (XVII-XVIII ème S.).Cet aspect est plus exprimé par le malmenage instinctif de la matière photographique (négatif,tirage, etc.), que pour les formes de ce qui est montré. Mais je crois que le moment décisif de cette période fut pour moi la visite du Musée Salvador Dali à Figureras en Espagne.Je fus émerveillé par la liberté de Dali et par son énorme production frénétique. ce que l’on retient d’un artiste c’est une voir dix œuvres mais derrière la façade publique ce sont des centaines voir des milliers d’œuvres produite.Avec ou sans l’inspiration la chose doit sortir. Toulouse, début 1990 (ville où sont réalisés la plupart des tirages) était largement émancipé pour ce qui touché à la photographie de nu.Le nu étant une thématique centrale de la plupart des auteurs. Cette période est à cheval avec mon arrivée à Paris où j’ai perpétré ces visions. c’est pour cette raison que l’on retrouve des images réalisées à Paris encore sous influences de cette période toulousaine période toulousaine correspond à mon apprentissage de la photo, ainsi qu’a un tâtonnement de mes aspirations vers tels ou tel période de la culture artistique.En fait c’est une période ou je cherchais une expression qui se voulait personnel tout en ayant de réelles influences de l’ambiance et émulation artistique régnant sur place. En effet parmi les nombreux « tenant la place », une grande majorité travaillait le média même ; film, papier, virage etc. La photographie se voulait plasticienne.le support servant de moyen d’expression. question culture, j’étais particulièrement attiré par les formes du néo-classicisme à la française (Jean Auguste-Dominique Ingres -1780/1867).l’on y trouve dans mon travail l’attachement qu’a pu avoir Ingres pour les textures de vêtements et des étoffes, ainsi que son amour pour les courbes et les drapés réalistes. Les œuvres maitresses pour moi, son « la grande odalisque » ainsi que « le bain turc ». A l’intérieur de mes aspirations artistiques vient se joindre un amour pour les irrégularités emprunté à l’époque Baroque (XVII-XVIII ème S.). Cet aspect est plus exprimé par le malmenage instinctif de la matière photographique (négatif,tirage, etc.), que pour les formes de ce qui est montré. Mais je crois que le moment décisif de cette période fut pour moi la visite du Musée Salvador Dali à Figureras en Espagne.Je fus émerveillé par la liberté de Dali et par son énorme production frénétique. ce que l’on retient d’un artiste c’est une voir dix œuvres mais derrière la façade publique ce sont des centaines voir des milliers d’œuvres produite.Avec ou sans l’inspiration la chose doit sortir. Toulouse, début 1990 (ville où sont réalisés la plupart des tirages) était largement émancipé pour ce qui touché à la photographie de nu.Le nu étant une thématique centrale de la plupart des auteurs. Cette période est à cheval avec mon arrivée à Paris où j’ai perpétré ces visions. c’est pour cette raison que l’on retrouve des images réalisées à Paris encore sous influences de cette période toulousaine.

1996-2005.

Enfant des Dieux de l’Amour et du Hasard, voyageuse en transit, Stella a couplé dans le lac ses dernières espérances. Elle s’endort, alanguie et mélancolique, soleil mort d’avoir porté trop de branches. Elle se calcine.Même les glaces fondent sous son image. Privée de reflet, elle traverse le miroir, s’apprête à toutes les révolutions. Sa légende se consume sur les braises de son ambivalence. Allégée, elle s’envole par-delà les montagnes. Stella se relève avec l’aurore, illumine le jour de ses raies ors et pourpres. Les paons s’affolent. Le Phénix se fait reine et terrasse le dragon.

A mon arrivée à Paris je me rendis au Centre Pompidou, voir l’exposition qui s’intitulait « Masculin-Féminin, le sexe de l’art » (oct. 1995-Janv. 1996). On pouvait y voir les oeuvres de certain de mes artistes préférés comme Pablo Picasso (1881-1973), Pierre Molinier (1900-1976), Man Ray (1890-1976), Robert Mapplethorpe (1946-1989), parmi les plus belle en matière d’érotisme.Toutes les disciplines étant représentés autours du nu et de l’érotisme.Paris vivait une sorte de révolution sexuelle. C’était le grand chaud avant le grand froid qui allait suivre. c’est la période où je tentais de réaliser une synthèse intérieur/extérieur.Le challenge était de photographier mes modèles dans l’intimité de mon atelier en donnant l’impression qu’ils étaient pris à l’extérieur, dans un contexte urbain. Les vue urbaine étaient réalisées aux préalables, au fil de mes balades dans les rues de Paris, puis agrandi sur des feuilles argentiques ramenées de mon ancien lieu travail à Toulouse (laboratoire des archives du département). En fonction des thématiques, je plaçais ces images dans mes décore. C’est un travail que j’avais nommé « Fiction urbaine ». C’est la période où je fut le plus influencé par le mouvement surréalistes français (1924-1939). c’est bien sur, après coup, au fil de ma production du moment, que je me rendis compte des similitudes avec ce courant artistique. Lorsque je vivais en province, je n’avait jamais ressenti un tel poids de l’histoire, que lorsque je parcourais les rues de Paris. Dans mes errances, ce sentiment surréaliste me venait instantanément, à chaque fois que je prenais mon appareil photo. Il se manifestait par une sorte de décalage entre le réel vécu dans son fil et le réel vu au travers de mon viseur, réel qui m’apparaissait comme dans un rêve.J’opérais ainsi une synthèse entre des impressions rêvaient et des sentiments vécus. c’est une période, aussi, qui correspond à une recherche de la naïveté dans les formes et les couleurs, un peu à la façon de l’œuvre de Marc Chagall. Marc Chagall est certainement le peintre qui m’a le plus ému par son esprit enfantin. Je découvris ses toiles en vrai, pour la première fois à Paris.Je ne les connaissais auparavant que dans les livres qu’on m’offrait. Certainement du fait de nos origines juives communes, je sentais parfaitement la poésie qu’il exprimait dans ses tableaux proches des dessins d’enfants (les fêtes familiale autours de la mystique, les animaux fantastiques etc). c’était une sorte d’expression toute en fragilité, faite de nostalgie d’instant de bonheur passé auprès de ses proches. Et puis surtout un refus du style académique, pour un libre court de la pensée. Cette « période urbaine » correspond aussi à mon vécu dans les squats d’artistes et de mes rencontres hasardeuses avec des personnages dit étranges, qui comme moi, par fétichisme, attribué une certaine magie aux objets. On appelait ça les fêtes fétichistes, et les jeunes excellaient dans leurs accoutrements fait de cuir et de vinyle. c’est avec ces belles rencontres, dans un esprit de subversion que je réalisais tout plein de séries, qui au fil des mois pouvaient constituer comme un « bestiaire ».

2005-2006.

Vos chairs ont dynamité mon âme. La mer a rejetée vos fragments sur mon île désertée. Je vous ai enfermées dans mes humeurs cathodiques. Votre bouche, votre cul s’agitent au bout de ma télécommande. Je zappe sur vos seins, bloque sur votre sexe. Je vous tiens en ligne de mire, vous enchaîne à mes écrans. 
Les images défilent, la lumière m’électrise. J’implose. Le noir se fait dans mon esprit.

Cette année à Marseille, marque sans nul doute, un retours à la photographie réaliste dite de témoignage. Ce retour à la plaque brute est marqué par des prises de vue spécifiquement réalisée en extérieur.Ici, nul influence dans la composition seulement des émotions faites de rencontres, avec les hommes et les lieux, à suspendre dans le temps. Du fait d’un isolement social, et de mon incapacité à m’intégrer à la population marseillaise, je fis un voyage dans mon monde intérieur qui fut extrêmement douloureux. isolé du jeu parisien, qui nous plonge dans l’illusion du bonheur, je passai des journée entière sur les rocher des digues, à regarder les vagues venir se fendre dessus, à grand fracas. Psychologiquement ce fut une année de grande dépression. Trois siècles auparavant Marseille avait été marqué par la peste ravageuse qui tua des millier de gens, jusque sur les terres de Provence. ce fut la faute de quelques négociants véreux, qui tronquant les permis de navigation, purent faire rentrer dans la ville des ballot de soie venu de Syrie, infesté de puces du rat. aujourd’hui, la peste avait disparu mais les escrocs et les rats demeuraient encore dans la ville, jusqu’à la racine des dirigeants politiques. Sur le quai du vieux port, on peut lire sur une plaque de fonte incrusté dans le sol « ici est née la civilisation » ; je me plaisais à dire au marseillais nombrilisme et chauvin « ici est née la civilisation, mais elle n’a fait que passer. Elle n’est pas resté dans ville… »

2006-2012.

Quelques paroles soufflées au coin des rues, quelques gestes esquissés, comme autant de promesses – simples civilités expédiées par l’envie. Plus tard, le rituel amoureux peut enfin s’accomplir. Sous le regard blasé de ses anges tutélaires, la maison urbaine fait cracher le sperme contre le vitrail étranglé des croyances modernes et dissèque l’amour en pécheresse avisée. Puis, apaisée, voile de ses mensonges légers ses dernières volupté, laissant derrière elle les traces de ses plaisirs anciens, jouets écartelés, suaires licencieux, elle songe à se saisir des figurines divines.

« Ce travail à lampe électrique, appelé light painting, a été entrepris en 2009 à la suite d’un besoin de liberté à la prise de vu, ainsi qu’une recherche de surprise au résultat, dans l’aléatoire partiel. Ce besoin m’est venu en atteignant une certaine limite, du à la maîtrise de ma pratique. La surprise n’y était plus puisque je savais à l’avance ce que donnerai le résultat. C’est à partir de ce constat que je me suis mis à faire ce travail.

Nous déterminons, le modèle et moi, la direction que l’on prendra, en faisant des repérages à pleine lumière. Si le modèle est doublé, les positions sont mémorisés par le modèle, pour qu’une fois la lumière éteinte, elle puisse se mouvoir sans contrainte dans l’obscurité et retrouver la ou les mêmes poses. Une fois ceci fait, je détermine le cadrage et stabilise mon Hasselblad 6 * 6 sur un pied qui ne bougera plus. j’éteins ensuite la lumière et déclenche mon obturateur sur une pose B (lente). le modèle reste immobile tout le temps du badigeonnage lumineux. Les temps de lumière sur chaque partie du corps sont très précis, mais là ou l’aléatoire intervient, c’est que ce n’est jamais identique à ce que l’on a prévu.

quant au composition elle sont souvent le reflet d’une référence à l’histoire de l’art. une espèce de remaniement à ma convenance.

Le traitement reste toujours le même qu’auparavant. C’est à dire un traitement photographique traditionnel. je fabrique mes chimies pour avoir un grain fin sur le film. je tire mes épreuves en respectant toute les densités. j’applique un virage sépia qui permet de conserver l’image indéfiniment dans le temps, sans jamais altérer un détail,  et enfin, je colorise mes tirages à l’aide d’encre aquarelle et de coton ».

Hors des couloirs défoncés, la ville déroule son miracle, avenante et sournoise, tentaculaire et spasmophilique.

Rue après rue, elle distille ses appâts, fait couler le sang chaud de l’envie dans ses artères encombrées. Soudain, rageuse, elle se défend, fracasse les espoirs, démantèle les raisons, disloque les révoltes. La cité fatalise le monde à l’ombre des usines, charrie les destins sans prévenir. Au carrefour des trahisons enfouies, elle bifurque, avant de refluer en douceur aux portes des temples.

Isabelle le Charpentier.

Biographie simplifiée :

C’est à Toulouse en 1991 que Jonathan Abbou débute réellement la photographie. Fasciné par le monde étrange révélé par Diane Arbus, il réalise ses premières photographies avec des personnages atypiques. Parallèlement à la prise de vue, il perfectionne la maitrise du tirage ainsi que des procédés alternatifs (virages, colorisation,etc.), ce qui lui permettra d’élargir son champ d’expression à l’intérieur du domaine de l’argentique. en 1996 il s’installe à Paris, où il réalise de nombreuses expositions, notamment la vitrine de la bibliothèque du Centre Beaubourg pour la sortie de son premier ouvrage Erotiques Esquisses qui lui vaudra une excellente critique dans le magazine Artpress. Durant l’année 2000 suivra un deuxième ouvrage, Fiction Urbaine, qui lui vaudra une autre critique d’artpress, et qui lui donnera l’occasion de réaliser une exposition dans le cadre des Rencontres d’Arles, (RIP) en 2001 et à la Maison des Photographes à Paris, (UPC) en 2002. (source wikipédia)

Jonathan Abbou est né le 27 décembre 1967, l’artiste réside et travaille à Montreuil et à Paris. Il débute la photographie en 1989 puis s’inscrit aux cours d’art plastique à l’université  Paul Valérie de Montpellier.
En 1991, l’artiste commence des études de psycho à l’université de Toulouse en parallèle de son inscription à l’École de photographie de Toulouse (ETPA).
1994 /1996, ses premières vraies expositions, ses premiers contacts avec le public et la  considération  des photographes Philippe Assalit et François Canard qui le soutiendrons dans ses recherches.
En, dix neuf cent quatre-vingt seize Jonathan obtiens son D.E.S.S. De psychologie clinique et pathologique (Université, Paris 8), alors qu’en parallèle l’artiste produit presque frénétiquement des clichés d’une extraordinaire qualité.
Depuis l’artiste n’a cessé de produire et d’exposer.

Bibliographie :
Les ouvrages de références.

f.uweb

« Fiction Urbaine », une histoire de Jonathan Abbou.
Photographies peintes, Alienor  2000
96 pages

ero_esquise_web

«Érotiques  Esquisses », suivies  de Visions Urbaines Parution, Jonathan Abbou, photographe, textes de Isabelle le Charpentier.

1998, 96 pages.
Photographies noires et blancs colorisées.

Les Portfolios

Visuels catalogue Chez Higgins

« Pose lente », Chez Higgins

Jonathan ABBOU, Pose lente, Texte de Stéphan Lévy-Kuentz
N°50 de la collection Érotica
Portfolio contenant 15 photographies originales réalisé à seulement 30 exemplaires
signés par l’artiste, le chroniqueur et l’éditeur.

 » Dans ce harem nocturne, onirique et chaste, flottent des corps dilettantes dont le milieu naturel semble être la pénombre des alcôves… « 

LePetitMonde-d'Otto.

« Le petit monde d’Otto », Chez Higgins
Jonathan ABBOU, Texte de Romain Slocombe
N°39 de la collection Érotica
Portfolio contenant 15 photographies originales réalisé à seulement 30 exemplaires
signés par l’artiste, le chroniqueur et l’éditeur.

DoubleJe

« Double je… », Chez Higgins.

Jonathan ABBOU, Texte de Stephan Levy-Kuentz
Format : 30 X 30
160 pages
Édition limitée à 50 exemplaires comprenant trois tirages couleur sur papier argentique dans un format homothétique au 25×25 cm signés par l’artiste et comportant le cachet de l’éditeur.

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